Les clins d'œil généalogiques

Il arrive lors de recherches généalogiques d'assister à des coïncidances troublantes, ce que l'on peut appeler des clins d'œil. J'en ai fait l'expérience à deux reprises.

Pendant plusieurs années je ne n'ai pu remonter ma branche patronymique au delà du XVIIe. Le plus ancien événement connu était le mariage de Pierre VOISINE avec Marie MILAN le 11/02/1727 à Belligné où il était mentionné les parents des époux notamment Pierre VOISINE et Julienne GAIGNANT. J'ai par ailleurs trouvé le baptême de Pierre (fils) le 06/06/1706 à Varades. Bien décidé à remonter davantage, je me suis attaqué aux actes notariés de Belligné aux archives départementale du Maine-et-Loire (et non pas de la Loire-Atlantique comme on aurait pu s'y attendre). J'y ai trouvé deux actes mentionnant notamment Julienne GAIGNANT et sa fille Perrine VOISINE. Quand on connait le caractère hasardeux de la recherche dans les actes notairés, j'étais déjà content. Puis un deuxième passage aux archives du Maine-et-Loire allait me permettre de retrouver un acte mentionnant la fraterie de Pierre VOISINE (père) et ses parents. En rentrant j'ai commencé à dépouiller mes trouvailles et ai remonté 3 générations au dessus de Pierre (père). Je ne m'en suis pas immédiatement aperçu mais ma découverte s'est produite le 06/06/2006, soit 300 ans jour pour jour après la baptême de Pierre (fils).

Le deuxième clin d'œil est intervenu récemment. Le 23/05/2010 j'étais à nouveau le nez plongé dans les registres paroissiaux du Louroux-Béconnais pour essayer de pousser encore un peu l'ascendance de mon plus ancien ancêtre patronymique, Jean VOISINE. Je n'ai pas avancé plus loin cette fois mais j'ai trouvé l'acte de sépulture de Jean, survenue le 23/05/1616, soit il y a 394 ans, jour pour jour.

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